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Naturopathie

Les Fruits

Un fruit se définit au plan botanique comme un produit végétal succédant à la fleur et contenant les graines.

Les propriétés nutritionnelles des fruits

D’un point de vue nutritionnel, on peut distinguer les fruits aqueux des autres fruits : les oléagineux. Ils sont constitués majoritairement d’eau (80 à 90%), de fibres cellulosiques et de pectines, de minéraux, de vitamines C et E, de polyphénols (anti-oxydants), de sucres simples (saccharose-fructose-glucose), d’acides organiques et d’esters. Ce sont les esters et les acides organiques des fruits qui donnent leur saveur et leur odeur. En mûrissant, ils se ramollissent et se chargent en sucres simples facilement assimilables. Les fruits séchés tel les raisins secs, abricots secs, etc., sont très chargés en sucre. Si vous les aimez, vous pouvez en consommer mais occasionnellement.

Les fruits et notre santé

Les intérêts des fruits sont nombreux. Le fait d’être constamment exposés aux rayons ultraviolets, captés lors de la photosynthèse, permet aux plantes de fabriquer les substances antioxydantes, comme les polyphénols ou certaines vitamines, elles se protègent ainsi des effets délétères des radiations solaires. Ces substances, massivement présentes dans les fruits, permettent de limiter l’oxydation des cellules chez l’être humain et donc de lutter contre le vieillissement cellulaire provoqué par la pollution, le tabagisme, le stress, les médicaments…

De nombreuses études ont d’ailleurs prouvé que les populations adeptes de fruits et légumes (régime méditerranéen, Okinawa) développaient moins de cancers et de maladies cardiovasculaires. Les fruits ont un rôle protecteur dans la prévention de maladies apparaissant à l’âge adulte, comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète… Ils favorisent notre poids de santé car ils sont riches en eau, faibles en calories et procurent un sentiment de satiété.  Leurs fibres améliorent le transit intestinal en prévenant la constipation et en réduisant les risques de maladies intestinales ainsi que le cancer du côlon.

Enfin et surtout, ils offrent une incroyable variété de saveurs, tout ce qu’il faut pour conjuguer santé et plaisir. Étant donné que les variétés de fruits contiennent différentes quantités de nutriments, il est important d’en diversifier la provenance pour en maximiser les bienfaits. Les jus de fruits en revanche sont à consommer avec parcimonie. En boire beaucoup est associé à un apport calorique accru et peut augmenter le risque d’obésité et d’autres maladies graves. À choisir il vaut mieux consommer des fruits entiers.

Illustration Charlotte Volta

Quand manger des fruits dans la journée

Les fruits sont des aliments qui se digèrent très rapidement (en quelques minutes) car ils passent par l’estomac sans y rester et sont digérés dans l’intestin grêle. Si vous avez l’habitude de mangez vos fruits à la fin du repas, cela va troubler votre digestion. En effet, les autres aliments pris pendant le repas sont d’abord digérés dans l’estomac. Les féculents et les protéines y restent en moyenne 3h. Quand vous mangez un fruit en dessert, il va rester bloqué plusieurs heures dans l’estomac en attendant que le reste du bol alimentaire continue sa digestion. Il va donc fermenter et sécréter du sucre puis de l’alcool. Vous risquez de vous sentir gêné.e.s, fatigué.e.s durant votre digestion. Si votre flore intestinale de fermentation est déficiente, la décomposition de ces fibres se passera mal et pourra générer des ballonnements.

Les naturopathes conseillent, pour une digestion optimale, de manger les fruits hors des repas. L’idéal est de les manger seuls lorsque l’estomac est vide, c’est à dire 1h avant les repas ou 4h après. Cette nouvelle habitude est très facile à mettre en place au quotidien, quand vous commencez à avoir un peu faim, manger un fruit vous permettra d’attendre de passer à table. De même si vous avez un petit coup de barre dans l’après-midi, c’est le bon moment pour déguster des fruits !

On peut aussi consommer les fruits cuits. Ils perdront certes des vitamines mais gagneront en digestibilité : leurs fibres ramollies par la cuisson, seront moins agressives pour les estomacs ou les intestins délicats. On pourra donc manger des compotes maison en fin de repas. Pour les frileux cela leur permettra de manger des fruits l’hiver sans se refroidir.

Sélectionner ses fruits

Pour bien sélectionner vos fruits, fiez-vous à leur couleur puisque les fruits et légumes les plus colorés contiennent en général une plus forte quantité d’antioxydant.

Comme pour tout, le mieux est de privilégier les AMAP ou les producteurs bio et locaux. Un fruit frais, cru et entier, c’est ce qui vous apportera le plus de santé. Si vous voulez varier les plaisirs, je vous ai fait un récapitulatif suivant les saisons.  J’ai aussi fait des tableaux en vous indiquant les principaux producteurs européens de fruits (par ordre de quantité de production). Cela permet de savoir si on peut trouver une production européenne et de mieux se représenter les systèmes d’approvisionnement.

Trouver des fruits bio, de saison et cultivés en Europe c’est possible

Il faut prendre le temps de réfléchir et de sélectionner nos fruits en prenant en compte les conséquences de nos choix alimentaires. Il ne s’agit pas de se ruer sur les fruits sans prendre en compte la saisonnalité, la provenance et les facteurs socio-environnementaux. Si vous achetez vos fruits chez Biocoop, vous serez assuré.e.s qu’ils n’auront pas voyagé en avion. Vous pouvez aussi décider d’éliminer les fruits exotiques de vos assiettes.

Par exemple, on recommande souvent de manger des avocats pour leurs bienfaits, leurs apports en antioxydants et leurs acides gras insaturés. Or nous avons tou.te.s pris conscience des conséquences dramatiques de leur consommation, du désastre écologique et éthique de leur culture. Celle-ci prive d’eau de nombreux Sud-Africain.e.s, Brésilien.e.s, Chilien.n.e.s, Péruvien.ne.s. en effet il faut 1000 litres d’eau pour produire 2 avocats et demi (Voir l’enquête parue dans Die Zeit en 2016). Ce n’est pas parce qu’on nous parle de l’avocat comme un aliment miracle qu’il faut nous en gaver. Nous pouvons choisir de ne consommer des avocats qu’occasionnellement et de bien regarder leur provenance. Vous en trouverez facilement venant d’Espagne, de Grèce et même de France.

La saisonnalité des fruits

Hiver : citron – clémentine – kiwi – mandarine – poire – pomme – orange – pamplemousse – banane

Printemps : citron de Nice – kiwi – poire – pomme orange sanguine – pamplemousse – rhubarbe fraise – banane

Été : abricot – cassis – cerise – fraise – framboise – groseille – melon mûre amande fraîche myrtille – nectarine – pastèque – pêche – poire – pomme – prune – brugnon – figue – quetsche – avocat – banane – tomate 

Automne : figueframboise melon – mirabelle – mûre – myrtille – pêche – poire – pomme – prune – reine claude – châtaigne citron de Nice – clémentine – coing – mandarine – noix – orange raisin – airelle – kiwi – noisette 

On peut aussi congeler les fruits pour profiter de leurs vertus toute l’année. Afin d’éviter les emballages et d’être plus autonomes, faites vous-même vos provisions pour l’hiver. C’est simple : il faut d’abord positionner vos fruits sur un plateau pendant 24h au congélateur pour les faire durcir, ensuite vous pouvez les ensachez, et les conserver jusqu’à 12mois.

Combien de fruits manger par jour

Pour bénéficier pleinement des bienfaits des fruits, l’apport moyen conseillé est de 300 gr par jour (ANSES). On parle de trois portions par jour. A titre d’exemple une portion c’est 1 tomate moyenne, une poignée de tomates cerises, une pomme, deux abricots, quatre fraises, une petite banane… Une portion c’est aussi une tasse de fruits.

Donc en mangeant une portion avant votre déjeuner et deux au goûter vous serez au top !

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Lecture

Une rencontre

Depuis 6 mois je suis une formation de Naturopathe, chaque mois je retrouve mes camarades pour un week-end parisien. Il y a quelques semaines, nous avions une journée sur le thème de l’utopie avec Sandrine Roudaut.
En arrivant, après un tour de table, beaucoup avait confié leur peur de s’ennuyer, pourtant nous sommes tou.te.s reparti.e.s enthousiastes et plein d’élan. Pourquoi ? Car Sandrine est
une personne inspirante qui croit fermement en ce qu’elle fait. Et ce qu’elle fait c’est semer des utopies !

Nos utopies : Abolir le genre, le capitalisme, l’héritage, vivre libre sans jugement.

Anciennement consultante en stratégie et prospective, elle accompagnait des entreprises dans leurs transitions durables. Au cœur de la machine, elle s’est rendu compte de l’insuffisance de ce travail. Malgré les bonnes volontés et les bonnes intentions individuelles, le grand changement restait parcellaire.

Elle décida de consacrer son temps à faire des recherches tous azimuts pour comprendre les freins psychologiques, sociologiques et économiques qui empêchaient ce changement. Suite à cette exploration,elle a trouvé un levier commun : l’utopie.
Après tout, ce qui semblait impossible hier pourrait ne plus l’être demain. Notre monde est impermanent, tout change, tout se transforme.

Des idées inconcevables ont pourtant changé nos sociétés et elles étaient toutes portées par des utopistes (abolition de l’esclavages, démocratie, congés payés…).

En 2013, Sandrine et son mari, Yannick, ont créé la maison d’édition La mer salée, sur un modèle économique alternatif, respectant des valeurs sociales et environnementales fortes. Avec une dizaine d’ouvrages à leur catalogue, ils publient des auteur.e.s engagé.e.s apportant leurs réflexions sur l’écologie, le monde, l’humain.

Les recherches et réflexions de Sandrine sont compilées dans son livre : Utopie mode d’emploi, édition La mer salée (2014, réédité en 2018), disponible aussi en numérique sur leur site : lamersalee.com/livre/lutopie-mode-demploi/
Une lecture appropriée en ce moment où nous nos questionnements résonnent plus forts. Mon métier est-il utile ? Suis-je heureux de le faire ? Quel est le sens que je donne à ma vie et quel est celui que je voudrais lui donner demain ? À quoi ressemblera le monde au sortir de cette crise et de quoi sera fait notre quotidien ?

Sandrine vient de publier un texte où elle rappelle la nécessité de s’auto-hacker, c’est-à-dire de ne pas repartir dans notre schéma habituel de réponse au choc mais d’en chercher d’autres car tout a changé. Pour rafraîchir notre mode de pensé, nous devons réfléchir en dehors de nos propres règles. Pour bâtir notre avenir il va nous falloir de l’espoir, de la joie, du courage et de l’entraide.

Dessin Charlotte Volta

Plus de Sandrine Roudault :

Plus de Sandrine et Yannick Roudaut :

https://www.alternite.com/portraits/

Plus des éditions La mer salée :

https://www.lamersalee.com/

Plus de Yannick Roudaut :

https://www.ted.com/talks/yannick_roudaut

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Yoga

Une histoire de yoga

Le yoga à Orléans

J’ai débuté le yoga à l’âge de 16 ans. Je m’étais inscrite avec un ami (Arnaud le skateur). Chaque semaine nous nous rendions, assidus, à l’ASELCO de St Marceau pour suivre les cours de Benoît Saillau de l’association Soleil Lune (qui existe toujours).

Je garde de très bons souvenirs de ces cours, d’autant plus qu’à l’époque je lisais beaucoup de livres sur la spiritualité, je rêvais d’aller en Inde et aussi bien sûr de rencontrer Arnaud Desjardin  (qui lui ne skatait pas) !

Deux ans plus tard, suite à notre bac Arts Plastiques, mon ami a déménagé, je suis rentrée aux Beaux Arts et d’autres aventures nous ont emportés loin du yoga.

Il y a quelques années, avec le passage de la quarantaine peut-être, trois de mes meilleures amies ont eu des épisodes dépressifs. Je les ai vues véritablement sombrer dans la tristesse, n’ayant plus goût à rien, rien, de rien …

Cela m’a réellement affecté, c’est dur de se sentir impuissante, de ne plus faire rire ses amies, de ne plus parvenir à leur changer les idées. Habituée à ne rien lâcher, curieuse, j’ai lu plein d’articles, des interviews, regardé des vidéos sur le sujet, je voulais essayer de les comprendre et de les aider aussi un peu sûrement.

Bref, j’ai vu que le Yoga et la méditation revenaient très souvent pour accompagner les personnes vers un mieux aller. Bon, j’ai eu beau leur en parler, aucune ne s’y est véritablement mise pour autant !

C’est par ce prisme que je me suis dit que « je voulais revenir au yoga », que peut-être cela me ferait du bien à moi aussi, que ça m’aiderait à trouver un certain équilibre et que cet équilibre m’éviterait peut-être certaines chutes. Il était donc temps de me reconnecter à mon être intérieur (OM).

En demandant autour de moi, j’ai eu les coordonnées d’Alba, qui oh joie, se déplaçait à domicile !

Avec mes horaires de travail, la boutique et les enfants, pour moi, c’était injouable de trouver un créneau yoga-compatible. Alba est donc arrivée un lundi matin dans ma cuisine. Belle, femme, sûre d’elle, un peu impressionnante, souriante, à la chevelure fofolle. Elle m’a plu. J’ai particulièrement aimé quand elle m’a dit que si on ne continuait pas ensemble, il ne fallait pas arrêter le yoga !

S’en sont suivies deux années de cours au gré de nos disponibilités. Deux années d’échanges sur l’anatomie, Paul Grilley ou Ana Forrest. Deux années à faire des corbeaux, des tentatives d’équilibre sur la tête, des visualisations … Très vite je me suis sentie plus calme, plus sereine, plus forte aussi et je n’ai jamais arrêté. Alba donne des cours dans plusieurs endroits que vous trouverez facilement en tapant son nom, pour toutes celles et ceux qui sont tenté.e.s, ses cours sont adaptés à tous les niveaux. D’ailleurs elle vient de faire une vidéo, que j’ai trouvé très relaxante, et qui pourra vous aider à trouver de la détente dans vos journées de confiné.e.s.

ENTRETIEN AVEC ALBA

Alba dans ma cuisine
Alba et Calypso dans ma cuisine.

Pourrais-tu me raconter comment tu es venue au yoga  ?

Ce devait être vers 2006, je menais une vie dissolue, je travaillais la nuit, je fumais en chaine, je me tenais mal et je commençais à avoir mal au dos.
Ma mère m’avait souvent fait l’article du yoga et comme je n’avais pas beaucoup de sous et que je n’avais pas envie du regard des autres, j’ai sondé internet.
À cette époque Sadie Nardini avait eu la bonne idée de commencer à mettre des vidéos en ligne.
C’est elle qui a fini de me convaincre avec son approche anatomique et désinvolte.

Quand as-tu su que tu voulais faire une formation de professeur, qu’est-ce qui a orienté ton choix quant à la forme de yoga qui te convenait ?

En 2013 ma pratique était devenue quotidienne, c’était devenu vital, pour pallier un travail de bureau insatisfaisant.
Les copains-copines me posaient parfois des questions sur telle ou telle posture, et ça me mettait en joie, j’adorais répondre…
À un moment, ça a fait tilt et j’ai donné ma démission.

En janvier 2014, je suis partie à Nasik en Inde. Je voulais l’Inde parce que je me sentais illégitime avec mon approche « à l’américaine ».
Il me manquait l’aspect spirituel ou traditionnel. C’était ça que je cherchais.
J’ai trouvé un ashram où la vie était simple, en communauté, avec beaucoup de seva (bénévolat). C’était un ashram Satyananda.
L’approche physique m’importait peu et, au final, la leur ne m’a pas vraiment convaincue, mais c’était une bonne approche des aspects philosophiques.
L’idée de Karma Yoga, à ce moment-là de ma vie, est certainement le plus beau cadeau qu’ils pouvaient me faire.

Tu parles souvent de ta maman qui pratique le Yoga depuis longtemps, cela m’intrigue cette “filiation yoguique”, quel a été son chemin  ? Est ce que vous avez noté des différences d’approche suivant les époques ?

Ma mère a commencé très jeune en 1964 lors d’une retraite chez les Dominicains. L’une des sœurs revenait d’Inde et a partagé avec les participants présents. Ça a beaucoup plu à ma mère qui a acheté un livre…
Pour elle, qui est très croyante, c’était surtout une nouvelle façon de prier. Elle aussi a beaucoup pratiqué seule pendant une quinzaine d’années. C’est lorsqu’elle a voulu partager avec mon père qu’elle est allée trouver des professeurs.
Alors tu vois, ma mère et moi avons eu des approches contraires, elle de l’âme vers le corps et moi du corps vers l’âme.

Tu as une fille depuis peu et je crois que l’observer et la laisser libre de ses mouvements t’apporte beaucoup d’informations sur notre façon de bouger ou de contraindre notre corps, peux-tu me l’expliquer ?

J’avais retrouvé aux débuts de ma pratique une sensation juvénile.
Et j’avais déjà remarqué l’aisance des enfants, notamment au sol. Mais là je suis aux premières loges et je me régale !
Ma fille excelle en paschimottanasana et elle adore padangustasana, et à seulement 8 mois !!!
Ah ah ah… je m’amuse à le dire comme ça ; mais en vérité je crois que beaucoup des postures yogiques reprennent les postures que l’on était capable de faire tout petit, comme un idéal à regagner… En dehors des postures, il en va de même pour Santosha (le contentement), Svadhyaya (l’enquête), et même Samadhi (l’absorption dans l’absolu). Ce sont, il me semble, des états d’origine à cultiver ou à regagner.

Tu donnes beaucoup de cours à des personnes d’âges différents et de catégories socio-professionnelles différentes, tu tiens d’ailleurs à proposer certains cours dans des endroits inattendus et à bas tarifs. Quel est le cours qui t’apporte le plus, à toi ?

Ah ah… le cours qui m’apporte le plus ? Je ne suis pas sûre de pouvoir répondre à cette question.
Disons que ce qui m’apporte le plus ce sont les élèves qui résistent, ceux pour qui ce n’est pas évident. Ça me demande de puiser en moi plus d’adaptabilité, plus de clarté, plus de patience …
C’est là que moi je grandis en tant que prof.

Quelles sont les personnes qui t’inspirent, dans le yoga ou ailleurs ?

En tant que prof de yoga c’est Angela Farmer qui m’inspire le plus,  clairement !  Elle sait mener ses élèves sans consignes de postures, mais avec uniquement des images sensorielles et chacun peut voyager très intimement.
Jean Klein qui a une approche philosophique très radicale du yoga, d’abandon de tous leurres.
Hors du yoga, je dirais Patti Smith, que je trouve résolument vraie et présente.
Les trois ont des approches de la vie poétique… Je me rends compte que pour moi les mots sont très importants.

Quelles sont tes aspirations pour 2020 ?

Aspirations 2020 : Continuer à affiner la présence de chaque instant, de chaque pas, de chaque geste, de chaque mot.

Plus d’Alba :

http://www.yogaaemporter.net/videos/

Plus de Sadie Nardini :

Plus d’Angela Farmer :

https://angela-victor.com/

Plus de Jean Klein (livre audio) :

https://www.youtube.com/watch?v=Jwkqu5vHi5o

Plus de Patti Smith :

Plus d’Arnaud Desjardin :

Plus de l’association Soleil-Lune :

http://www.yoga-creativite.fr/